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A PROPOS

Xavier NKOUMOU woo

Xavier Nkoumou Woo est anthropologue et psychopraticien. Il est fondateur de l’école Prithvi Yoga (Yoga de la terre).

Il enseigne aujourd’hui cette voie à Bordeaux.

 

Prithvi(1) signifie Terre en sanskrit. C’est entre autre la terre qui nourrit, soigne, et guérit. C’est également celle qui accueille notre sépulture. 

 

« Le destin de notre humanité est interdépendant de celui de la terre. Il est salutaire que l’on considère cet état de fait. »

 

Dès son plus jeune âge et pendant plusieurs années il a partagé le quotidien d’un sâdhu(2) qui fut son tout premier maître. Son initiation au Yoga s’est déroulée dans les règles de la tradition selon la relation maître à disciple.

 

C’est à la fédération du Yoga de l’Ouest qu’il a rencontré Jean Herbert(3) et découvert le « Yoga de la Dévotion » enseigné dans le Bhakti Yoga(4).

Lors de ses nombreux voyages en Afrique il a été profondément marqué par les Nganga(5), ces chamanes, véritables seigneurs de la forêt.

Ce sont les pygmées, authentiques maîtres des sentiers de la Connaissance qui lui ont éclairé la voie de Prithvi Yoga.  L’unité du genre humain est devenu une évidence palpable.

 

« Partout sur la terre l’homme est à la fois différent et le même. »

 

Partout sur terre les hommes ont la même obsession : se connecter à la vibration du monde. C’est au travers de rites, de danses sacrées ou autres méthodes et techniques culturelles qu’ils le réalisent.

Les postures de Prithvi Yoga  révèlent cette célébration du monde au travers de postures et de danses empruntées aux chamanes, aux Massaïs, aux Ngangas, aux pygmées...

(1) Prithvi : la notion de Prithvi ou Prithvi est complexe. Elle vient du sanskrit et signifie Terre, la terre en tant que substance et également en tant que planète. Selon différentes traditions, Prithvi serait l’essence de l’élément terrestre sous l’appellation de Prithvi Tatwva. Dans d’autres croyances, elle apparaît comme une des épouses de Vishnou (Prithvi Dévi). C’est la déesse mère de l’hindouisme. On la trouve représentée par une femme de couleur verte possédant quatre bras.

(2) Sâdhu : un sâdhu est un saint homme qui renonce à la vie ordinaire en société dans le but de se libérer des « illusions » de la vie et d’échapper ainsi, dans l’hindouisme, au cycle des renaissances. Ce sont des sages qui renoncent à la vie de famille, aux biens matériels et aussi à la sexualité. L’expression utilisée ici permet de rendre compte plus généralement d’une manière d’être au monde qui se retrouve au-delà de l’Inde.

(5) Nganga : un nganga est un tradipraticien, un guérisseur, un intercesseur entre le monde visible et invisible.

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